La Semaine VerteCette initiative de la commune de Portes-Lès-Valence a pour objectif de sensibiliser la population sur la préservation et l’ajout de valeur à leur cadre de vie, par le respect de l’environnement, le civisme, la pédagogie et le développement d’automatismes pour un mieux être collectif : circuits courts, associations… Des animations, des expositions, des visites, des ateliers et des initiatives sur le thème de la nature animent cette semaine de réjouissances. |
Les années passées, nous avions organisé plusieurs animations (conférences, intervention en milieu scolaire, ou encore mise en place de volières dans le hall de la mairie).
Cette fois-ci les membres ont sorti leurs objectifs et se sont essayé à l’art de la photo animalière.
Nau mai, haere mai, Club Ornithologique Drôme-Ardèche.
Si bien que ces non-volatiles commencent à être à l’étroit. En ont résulté une tragédie et des désagréments.
Nous déplorons la perte de Piripi, dont nous avons retrouvé le corps sans vie sur Anchor Island. Piripi était un mâle reproducteur, il est mort des suites d’une bagarre, sans doute territoriale, probablement contre Ngatapa, un autre mâle qui présente également des blessures. Cette disparition porte à 147 le nombre de Kakapo adultes au début de la période nuptiale. Période troublée également par la présence de jeunes mâles pas encore en âge de se reproduire, qui sont venus déranger quelques nids. Afin de favoriser les chances, quelques transferts ont été opérés entre plusieurs sites, tout en consacrant l’un d’entre eux aux représentants de l’espèce qui ne sont pas encore fertiles. Malgré tout la saison s’annonce déjà comme exceptionnelle, commencée par la ponte du 1er œuf dès le 18 décembre (un record). Nous recensons aujourd’hui 189 œufs pondus et 37 poussins en bonne santé.
Grâce aux chiens nous sommes parvenus à retrouver Félix et Boss sur Whenua Hou. Quant à la jeune Ninihi, elle a été retrouvée par hasard sur Anchor par un membre du personnel, à la recherche de son téléphone égaré. Ces disparitions sont peu courantes et sont l’effet de défaillances des émetteurs placés sur les oiseaux.
Étant donné la précocité de la saison des amours, nous avons mis l’accent sur l’incubation artificielle, en prélevant une grande quantité d’œufs dans les nids. Pour les femelles les moins compétentes à élever les petits, nous avons placé des œufs factices, Pour les autres nous avons fermé les nids. La conception d’un nouveau nid stimule les femelles pour la reproduction. Ce qui pourrait permettre une seconde vague de ponte. Tout cela semble bien fonctionner pour le moment puisqu’on a pu constater que les femelles reprenaient le chemin des sites d’accouplement, pendant que les premiers poussins naissent dans les labos. D’autant que l’année est sous le signe de l’abondance en ce qui concerne le rimu (le fruit dont les kakapos sont extrêmement friands).
Kuïa quant à elle a pondu 4 œufs qui se sont révélés infertiles, mais Trois petits ont déjà éclos d’une deuxième ponte.
Cette année encore, nous déployons un grand renfort de moyens, notamment dans le domaine de la localisation, de l’observation, et du prélèvement d’échantillons. En amont de la période de reproduction nous avons placé 37 transmetteurs GPS sur la population de Whenua Hou, plus précisément sur 18 mâles et 19 femelles en âge de se reproduire. Nous sommes plus que jamais témoins de leurs allées et venues, leurs interactions, leur capacité à élever… Plusieurs nids disposent également de capteurs à l’entrée et des caméras dissimulées dans des œufs factices nous transmettent des images en direct.
Mais la grande avancée, c’est l’utilisation de drones. Ils ont montré leur efficacité dans le transfert d’échantillons de semence ou d’œufs à incuber. Là où il fallait auparavant plusieurs heures les prélèvements rallient le laboratoire en une 10aine de minutes. Un temps gagné indéniable sur le transport, mais il faut également prendre en compte une meilleure réussite des prélèvements. Ces données nous ont également permis de déployer la nouvelle base de données, capable d’accueillir beaucoup plus de détails et se focalise également sur le recueil des informations en rapport avec la saison de reproduction.
Il est bon. Sirocco vient de revenir de sa tournée à l’Orokonui Ecosanctuary où il a rencontré 1500 admirateurs et a pu les sensibiliser sur le sort de l’espèce. Il a regagné son territoire où il va entamer des vacances d’une durée d’au moins 2 ans. Par ailleurs, notre équipe est renforcée par des volontaires, venant nous prêter main forte pour l’été (hémisphère sud).
Komaru qui était parti se faire soigner de son cloacitis au Zoo d’Auckland, est revenu en bonne santé et a repris son poids de forme. Il a pu reprendre ses activités très vite, se jetant à corps perdu dans son violon d’Ingres : compter fleurette. En effet depuis son retour se sont plusieurs femelles qui sont tombées sous son charme.
Notre partenaire Meridian qui nous a permis le financement des œufs intelligents et nous assure le bon fonctionnement du matériel électrique, a lancé une campagne de recrutement particulière. Il s’agit de trouver un saxophoniste inspiré pour stimuler la libido des oiseaux. Ce qui donne une ambiance particulière aux montagnes environnantes.
L’année prochaine on suspendra des boules à facettes !
https://www.facebook.com/docgovtnz/videos/849943385397524/
Vous pouvez visiter le sanctuaire des Kakapos, nous avons mis en place une visite guidée des territoires. Vous pouvez explorer à votre guise, peut-être y ferez vous de belles rencontres. Cette visite est disponible par le lien ci-dessous. Pour profiter de cette expérience, vous devez installer Google Earth (Installer) ou utiliser le navigateur chrome.
Je ne disposais pas d’un lieu aux dimensions propices à l’extension quand j’ai effectué mon retour à l’élevage d’oiseaux. Dans un espace restreint on doit se concentrer sur un nombre faible d’espèces ou faire des erreurs. J’ai fait les deux en commençant par les bourdes : volière collective, impatience… Donc cette reprise s’est surtout ponctuée par des pertes. Je parle de retour à l’élevage parce-qu’étant plus jeune, j’ai eu différentes espèces : ondulées, calopsittes, puis un Faucon crécerelle, un Martin triste, et enfin un Corbeau. Je me suis donc vite limité à un nombre d’espèces faible, Youyou et Eclectus, pour enfin me consacrer qu’à une seule. Et pourtant j’aurais tant aimé élever dans l’ordre Ara Canindé, Perruche cornue, Mainate…
Les oiseaux que je maintiens en milieu contrôlé sont les représentants d’une sous-espèce que l’on trouve dans les îles Aru, au Nord/Nord-Est de l’Australie, entre l’Indonésie et la Papouasie. Ils reproduisent suffisamment bien pour que je me charge simplement de baguer les petits.
C’est à dire avoir un espace suffisant pour passer du temps sans être à la vue de son partenaire. Même si la conception de cette volière est due d’avantage à un souci esthétique et pratique répondant à l’exiguïté du jardin, je trouve que c’est une coïncidence très bien venue. Une volière supplémentaire, plus petite mais ayant accès à notre tonnelle fermée héberge Néréa, la jeune fille qui atteint ses 2 ans et que vous connaissez maintenant puisqu’elle est présente à l’expo du CODA depuis qu’elle est née, et sera certainement encore parmi nous en septembre prochain. Élevée naturellement par ses parents, elle est l’objet d’une expérience visant à la rendre apprivoisée par la confiance.
Un ami qui n’est plus parmi nous, et je le regrette bien car je vais le contredire sur ce sujet en son absence, avait dit qu’ils les trouvaient apathiques au point d’en être idiots.
Au départ on m’a décrit l’animal comme ayant le plus mauvais caractère de tous les perroquets, d’un naturel calme mais au cri aussi puissant que désagréable, peu destructeur, sachant parler. Évidemment on a évoqué l’organisation matriarcale de la société Eclectus, son penchant pour les fruits et son dimorphisme sexuel (qu’au-début-on-a cru-que-c’étaient-deux-espèces-distinctes), de ses 10 sous-espèces introuvables, que la femelle était polygame…
Je vais tâcher de vous présenter l’Eclectus différemment, sans légende urbaine, sans on-dit, mais sur des faits, des observations auxquelles j’ai été témoin ou que plusieurs chercheurs ont rapporté. Ces observations sont malheureusement limitées à l’étude des travaux des Dr. R. Marshall et Dr. R. Heinsohn (observation en biotope) et ne sauraient être exhaustives. Mais cela permet quelques déductions, et celles-ci me paraissent suffisamment surprenantes pour que je les partage.
L’Eclectus en captivité, on dirait qu’il s’économise. Vous pouvez passer devant la volière plusieurs fois par jour sans qu’il n’ait bougé d’un iota. À croire qu’il ne bouge que pour être le premier sur la gamelle. C’est plutôt vrai, c’est un oiseau qui passe le plus clair de son temps à observer …analyser… et ne se déplace que quand c’est nécessaire.
Il dispose effectivement d’un moyen de communication très puissant, et sait le rendre encore plus désagréable si son besoin est insistant. A la limite du diabolique ! J’habite en plein cœur d’un village et on entend les miens dans un rayon de 3kms à vol d’oiseau. Pourtant je n’ai en 10 ans reçu aucune plainte. La plupart des gens ne savent même pas qu’il y a des perroquets dans le secteur. Car en fait, ils n’abusent pas de ce moyen de torture. Juste le nécessaire, un peu le matin, un peu le soir, un peu quand la gamelle tarde, un peu quand quelque chose les dérange. Le reste du temps ils sont parfaitement silencieux ou échangent avec une grande variété de grincements qui en dit long sur la richesse de leur vocabulaire. Et là je ne parle que des sons sauvages, propres à l’espèce, je ne parle pas des imitations, des sifflements qu’ils utilisent pour m’interpeler. Le reste du temps ils font la sieste… Cela en fait par conséquent des oiseaux assez calme…
La femelle hors de période de reproduction, ne se laisse pas approcher par son partenaire, possède ses perchoirs attitrés, est la première aux gamelles. Bref elle domine, au point qu’on pourrait lire la soumission dans les yeux du mâle. Aru est peu joueuse, elle est par contre très curieuse. Je l’ai surtout remarqué quand je bricole dans la volière.
Ces interventions doivent être très courtes, elle même m’invitera à ne pas m’éterniser. Je suis dans son territoire, elle me tolèrera une 20aine de minutes, après quoi elle commencera a être menaçante, à moins que je n’oublie pas de lui témoigner mon affection avec une gestuelle que nous avons convenu ensemble.
En dehors de çà, elle sait défendre son nid avec force et insistance. La femelle est très territoriale dès le moment des premiers amours réussis, Et cette territorialité ne s’arrêtera que quand elle se sera fortifiée dans son nid. Nid qu’elle occupe tout le long de l’année, qu’elle veuille reproduire ou non. C’est sa maison.
Manu lui est très joueur à partir du moment où il y a une récompense à la clef, il sait résoudre des jeux un peu compliqués pour obtenir un cerneau de noix. Il est resté très imprégné à l’humain, mais je ne le sollicite pas à se percher sur mon bras. Il n’est absolument pas agressif. C’est le SDF de la volière, il n’aura pas accès au nid, cantonné à monter la garde devant. Il n’aura le privilège d’y pénétrer que quand elle lui autorisera l’accès, c’est à dire quand elle sera disposée. Il perdra ce privilège à partir du moment où le rejeton sera en âge de prendre son envol, à moins que madame n’en profite pour remettre les couverts.
L’Eclectus se reproduit en toute saison.
Il est nécessaire de fermer le nid pour éviter l’épuisement. Ce qui contrarie extrêmement Aru. Contrarier un Eclectus il ne faut pas ! Aru est parvenue à percer une paroi du nid et a relancé l’exploitation ! Ainsi naquit Néréa.
Dans un cadre général on ne peut pas dire qu’il soit non plus destructeur. Par ailleurs, il utilise une gestuelle expressive afin de déclarer le mécontentement et prévenir du risque encouru de s’obstiner à faire quelque chose qui ne lui plait pas. A force d’observation j’ai appris à comprendre quelques postures, qui m’indiquent son humeur.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que je commence à me renseigner sur les observations dans la nature, et plus particulièrement au travers des rapports du Dr Marshall et ceux du Dr Heinsohn. C’est notamment grâce à des observations préliminaires de leur part que certains éleveurs ont choisi de reproduire les Eclectus en volière communautaire. Ils avaient à l’époque constaté que les mâles à l’état naturel coopéraient afin d’apporter la nourriture nécessaire pour alimenter tous les nids du territoire. On en a déduit que la femelle était polygame, puisqu’on pouvait voir plusieurs mâles alimenter le même nid. Plus récemment le Dr Marshall a suivi une population d’Eclectus, a analysé leurs allées et venues pour démontrer que ce singulier comportement était d’avantage nourri par l’entraide entre mâles que par la polygamie.
Dans cette série de vidéos (38 clips de moins d’1 minute chacun) le Dr Marshall explique ses observations : les mâles ont un point de ralliement, puis se dispersent vers des lieux riches en nourritures spécifiques. Il font ensuite leur tournée. ils s’échangent les lieux d’approvisionnement, de façon à fournir tout le long de la journée une nourriture très diversifiée, pour un effort réparti sur tous les mâles. Et quel effort puisque certains lieux d’approvisionnement peuvent représenter un voyage de 80kms. Dans le programme quotidien une bonne partie du temps est également consacrée à protéger le nid. L’Eclectus est en compétition avec les Cacatoès à huppe jaune et les Cacatoès microglosse ce qui expliquerait la vaillance à toute épreuve d’Aru pour défendre sa volière.
Le Dr Heinsohn quant à lui a fait une découverte encore plus sensationnelle.
Pourquoi ? Deux raisons à cette tragédie, la première est que les jeunes femelles sont plus vite autonomes (elles s’envolent du nid 7 jours plus tôt en moyenne que les mâles), c’est donc une volonté de réussite. La seconde est l’équilibrage du sex-ratio. Autrement dit, les mères nichant dans des conditions défavorables se concentrent sur l’élevage des femelles, tandis que celles nichant dans des conditions optimales auraient plus de chance de produire des mâles.
On s’est aperçu que les mères en milieu peu propice donnaient la vie à d’avantage de femelles. Grâce à ce comportement il est capable d’affronter les pires conditions climatiques. Le professeur peut en conclure que l’espèce n’est pas en danger et peut poursuivre ses recherches qui vont s’orienter maintenant vers l’étude de l’impact des conditions climatiques sur le contrôle des genres, aussi bien pour les femelles que pour les mâles.
Il n’en reste pas moins vrai que sur le papier l’Eclectus devrait subsister, malgré la détérioration climatique. Cependant, la région dans laquelle il vit est la proie de la surexploitation d’huile de palme, pour le compte de multinationales, comme Ferrero ou encore Total, réduisant son biotope comme peau de chagrin. Tony Silva a affirmé sur le sujet que tous les oiseaux de cette région, pour qu’ils aient une chance de ne pas disparaitre devaient avoir un grand nombre de leurs représentants préservés en milieu contrôlé.
Étant donné l’instinct casanier de la femelle, notamment durant la reproduction, et fort de l’observation de l’équilibrage du sex-ratio, il y a par conséquent des informations qui se transmettent entre les nids et les mâles en sont forcément les vecteurs. Avec un tel pouvoir ne serait-ce pas les mâles qui seraient les commanditaires de ces exécutions ? Ce qui vous en conviendrez ne serait pas tant matriarcal que çà. Les mâles ne seraient que les exploitants d’une usine à bébés à ciel ouvert.
Bien que parfois macabre, cette organisation n’en est pas moins plus que remarquable, et d’une efficacité rare dans le milieu animal. C’est incontestable. Je contredis donc avec satisfaction mon regretté ami. Je suis certain qu’à la lecture de cet article, il serait tombé d’accord avec moi.
Dans la série de vidéos illustrant cet article, il analyse le système digestif ainsi que le régime alimentaire de l’Eclectus et les compare aux espèces granivores et nectarivores. Composé majoritairement de fruits (également quelques graines), ce dernier est naturellement riche en sucres et pauvre en protéines. Ces aliments sont rapidement assimilés, il est préconisé d’appliquer un régime identique en captivité dans la variété des repas et des roulements, pour une digestion parfaite.
C’est une ambiance qui m’inspire les brames dans nos forêts et que je rêve avoir l’occasion de comparer.
https://www.facebook.com/lucia.machado.7528/videos/1720601558009168/
Kia ora Club Ornithologique Drôme-Ardèche, nous sommes navrés pour votre longue attente afin d’avoir des nouvelles des Kakapos, mais à notre décharge beaucoup de péripéties ont rendu la vie au sein de l’équipe quelque peu mouvementée.
C’est exact, Nous prévoyons une saison de reproduction énorme, peut-être dans les trois îles, cet été (Nota : L’été dans l’hémisphère sud commence le 21 décembre). Nous sommes donc en train de planifier et de recruter pour cela. Notre équipe double en nombre durant la saison de reproduction et plusieurs centaines de personnes : volontaires, vétérinaires, équipes de cinéastes et divers spécialistes franchissent nos portes pour nous encourager. La reproduction va réellement commencer début janvier alors prenez bien la précaution de nous suivre sur nos réseaux sociaux (Facebook) et de vous être inscrit à notre newsletter, vous restez ainsi informé des dernière nouvelles au fur et à mesure des événements ! Nous avons très récemment entrepris l’escalade printanière sur Whenua Hou et et avons pu constater que 40% des arbres avaient fructifié ! (Nota : Ce qui est une condition primordiale pour la réussite de la saison de reproduction).
À l’issue de la saison nous aurons à réfléchir sérieusement sur l’expansion géographique du Kakapo. Comme la population augmente continuellement nous sommes confrontés au challenge de leur trouver de nouveaux territoires propices, et aussi de prendre les décisions nécessaires pour adapter les efforts à faire pour prendre soin d’une population toujours plus grande.
En septembre 1600 personnes sont venues visiter Sirocco alors qu’il était présenté à l’éco-sanctuaire d’Orokonui. C’était vraiment impressionnant de rencontrer autant de gens enthousiastes et de faire partie de l’incroyable expérience de voir un Kakapo en chair et en os.
Nous avons également des tonnes de nouvelles technologies, notamment une toute nouvelle base de données en préparation. Celles-ci nous permettront, grâce à un meilleur outil de gestion, de recueillir et d’exploiter plus facilement toutes les observations, nous pourrons ainsi mieux comprendre l’activité des oiseaux durant la saison de reproduction avec une précision sans précédent.
Nous avons également installé des émetteurs GPS à un grand nombre de mâles afin de pouvoir suivre leurs mouvements pendant la préparation de leurs réseaux de sentiers, de leurs cuvettes, et établir leurs territoires en vue des accouplements à venir.
A ce jour nous avons complété le séquencement des génomes de 169 spécimens. Il en résultera des recherches sur les causes potentielles et le traitement de la cloacite (Nota : maladie du “cul croustillant” que nous avons évoqué dans cet article), ainsi que la relation entre les Kakapo et le rimu.
Oui, nous espérons que vous avez apprécié notre collaboration avec Sir David Attenborough, le réalisateur Scott Mouat (retrouvez son film en bas de cet article) et l’équipe qui a donné notre Google Voyager Story (disponible sur Google Earth). L’écrivaine Alison Ballance a entièrement révisé son fameux et fantastique livre sur les Kakapos, nous avons ouvert notre nouveau site internet, et vous pouvez désormais nous retrouver sur Instagram !
Nous avons récemment terminé notre revue annuelle des spécimens, par un bilan santé individuel et le remplacement de leur transmetteur, qui impose de les capturer tous, un par un. Nous avons trouvé deux cas bénins de cloacitis et déplorons le décès de Jane. Nous avons toujours pensé que Jane était la doyenne du groupe, qui avait été baptisée par Douglas Adams. Pour le reste il semble que la population soit en excellente santé, une bonne quantité présentant des signes de prise de poids significative laissant indiquer qu’ils se préparent à l’accouplement cet été.
Nous avons trouvé Kuia dans un terrier sous des racines d’arbres sur une pente douce et moussue. Une entrée étroite menait à une chambre creuse ouverte. Elle était sur le côté, hors de l’eau et de la boue qui étaient sur le sol. Elle s’assit simplement et regarda le garde forestier Brodie monter et prendre quelques photos d’elle. Elle est restée calme jusqu’à ce que Brodie s’en saisisse. Le seul cri qu’elle fit pendant toute la procédure fut quand on l’a sortie de son terrier. Elle était extrêmement calme et s’est laissée manipuler. Nous avons pu lui faire une prise de sang sans difficulté. Un robin est venu assister à moins de 30cms de nous au changement d’émetteur, ce qui n’a pas perturbé Kuïa. La petite bosse sur son dos, remarquée l’an passé, est toujours là mais semble avoir diminué et n’a pas l’air de la gêner. Lorsque nous l’avons relâchée, elle a couru le long d’une souche avant de trottiner lentement vers le sommet, disparaissant dans le sol épais et moussu.
Comme toujours, merci pour votre soutien et votre fidélité.
Kind regards, Bronnie
Chaque année nous apporte son lot de surprises, d’anecdotes ou de fous-rires. Celle-ci nous aura donné quelques instants inoubliables, des moments attendrissants et de nouvelles expériences.
Grâce à la tombola, nous avons réunis suffisamment de fonds pour renouveler l’adoption de Kuïa.
Nous remercions les partenaires de l’exposition qui ont répondu présent. Nous vous remercions pour votre visite et à l’année prochaine.
Nous vous en présentons quelques uns.
L’ Association pour l’élevage et la protection des Tortues en Rhône-Alpes présentera diverses espèces de tortues petites ou grosses. Vous serez accueilli par les membres de l’association prêts à répondre à toutes vos questions, notamment en matière de préservation de toutes les tortues.
Habitué de l’exposition, ce passionné de nature sait l’immortaliser de diverses manières. Son violon d’Ingres c’est la photo. Il sait à la perfection saisir le regard d’une araignée ou l’envol d’une mésange. Et quand la pellicule ne suffit plus, il collectionne les insectes, les papillons, les coquillages… Il vous attend pour partager ses passions en toute simplicité.
Mariage, naissance, voyage… Le scrapbooking c’est l’art de présenter vos plus beaux souvenirs en albums personnalisés.
Valérie Vidal, animatrice AZZA vous invite dans cet univers fait de trucs et d’astuces, d’idées bricolages, de bouts de ficelle et d’imagination.
Le travail minutieux d’Isabelle Lantenois est purement extraordinaire. Elle utilise de nombreuses techniques pour la réalisation de ses bijoux fantaisies. Ces pièces uniques sont des œuvres d’art où la plume rencontre le pinceau, pour le plaisir des yeux. A découvrir absolument.
L’exposition c’est aussi l’occasion de refaire les stocks ! La mangeoire vous fournit le nécessaire pour accueillir votre nouvel ami dans de bonnes conditions, nourriture, compléments, petit matériel, vous trouverez tout ce dont votre oiseau a besoin.
Le pire ennemi de l’oiseau de compagnie, c’est l’ennui. Ici vous trouverez tout ce qu’il faut pour occuper vos plumeaux : balançoires, mobiles, jouets… pour tous les gabarits. Les jeux sont fabriqués “maison” avec des produits non toxiques et résistants.
AnimationsOiseaux, Insectes,
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La caravane du Club Ornithologique Drôme-Ardèche fait escale à Portes-lès-Valence pour y exposer ses plus beaux spécimens de « becs crochus » (perroquets, perruches, inséparables, loris…) et de « becs droits » (canaris, colombes, diamants…) au regard des amateurs de « belles plumes ».
Au programme, plusieurs volières d’oiseaux aux ramages et aux plumages bien affutés pour l’occasion, des stands sur le thème de la nature (insectes, reptiles…), des stands artisanaux (ébénisterie, jouets éducatifs pour oiseaux…), un espace nurserie où les curieux pourront suivre l’évolution d’un oiseau de l’œuf à l’envol du nid, avec à la clé (sous-réserve) des naissances en direct.
Le mélange des chants, des parfums et des couleurs vous réchaufferont le cœur, à une époque où l’on se prépare à la rigueur de l’hiver.
Enfermée dans son carton elle a patienté une éternité puisqu’elle a fait le voyage depuis la Nouvelle Zélande (en soute, comme un vulgaire clandestin) jusqu’à nous, soit un trip de 18 739,812 kms.
Ni trou d’aération, ni eau, ni nourriture. Les Néo-Zélandais ont une drôle d’idée du bien-être animal !
Heureusement il en faut plus pour que Kuia y laisse des plumes. D’abord parce-que contre toute attente Kuia ne porte pas de plumes mais une fourrure en polyester. Comment est-ce possible ?
Notre club, il y a 4 ans a adopté un Kakapo. Ce témoignage d’affection, annuellement renouvelé, entre dans le cadre de notre volonté de maintenir une bio-diversité riche également en dehors des volières. Car c’est seulement en conjuguant les activités d’élevage (ex-situ) et les activités de protection (in-situ) que l’on peut garantir une préservation optimale des espèces, qu’elles soient menacées ou qu’elle ne le soient pas.
L’adoption de Kuia se concrétise par un don monétaire auprès du Kakapo Recovery, le seul organisme officiel de protection et de repeuplement de l’espèce, en Nouvelle Zélande. Notre adoption a contribué à obtenir les premières naissances qui pourraient être la clé de la survie du Strigops habroptila (le nom scientifique de ce perroquet).
Bonjour, je représente le CODA. Notre association a adopté Kuia depuis 4 ans. Le 29 septembre nous organisons notre exposition annuelle. Comme chaque année nous allons présenter le Kakapo et votre organisme aux visiteurs, dans le but de rassembler des fonds qui permettront de reconduire l’adoption. Nous savons que cette année est cruciale pour la survie du Kakapo car pour la 2ème fois Kuia est en voie de se reproduire. Il y a 2 ans elle a eu 4 petits, nos lecteurs souhaiteraient savoir comment ils se portent.
Si j’ai bien compris les prochaines années cruciales pour la survie des Kakapos seront dans 4 ans (quand le jeune mâle sera en âge de se reproduire), et 8 ans pour les jeunes femelles. C’est vraiment excitant. Comme ces oisillons sont d’une importance capitale pour l’avenir de l’espèce, allez-vous les lâcher dans la nature ou les conserver en sécurité ?
Merci beaucoup pour toutes ces précisions. Nous continuerons à suivre les aventures de Kuia et de ses amis et à promouvoir le Kakapo en France.